Ô Asile

Retourner dans le ventre de la mer, c’est l’Ô-Asile. Là-bas, c’est sans rugosités
Il se peut que l’on se trouve si violemment vulnérable, si violemment foutu, cerné,
Il se peut que l’on se foute le feu à tout va, toute empathie à vaut l’eau

MeteoresNovembre

Rasant les murs clairs de la forêt urbaine,

Saxifrage

Perce-pierre
Brise-roc
Hypnoïde ou aquatique
Sillonnée, paniculée,
A trois doigt ou étoilée
En languette ou granulée

Plus que la Rose ou le Lys
C’est la fleur
dont on hume la vivacité
C’est la fleur
qui file la faille confiante,
s’immisce dans l’aridité

Saxifrage

 

Poésie en vrac, chant lexical

bouches

Nos Amours nappés des années qui glissent
Comme un coulis bien dense et onctueux
Qu’on s’met sur l’cœur les jours de liesse,
Comme les miroirs, boules à facettes de l’égo
Qui s’échappent parfois de nos bardeaux

Décasyllabes en sandwich, qui dit mieux ?

Chansons terrestres et stratosphère
S’envolent nos rêves entortillés
Se rencontrent au hasard des quais
Se croisent au petit bonheur la chair

Amuses-gueule celluloïdes
Noyaux et forces impavides

Y’a des fils de lumière
qui descendent d’en haut
Y’a les fils de ma mère
Y’a des vieux matelots

Dans tes tripes
Dans ton trip
Les tripes connaissent le principe

Poussières iniques amères
Avalées des courants d’air chamaniques
Trouvailles communément authentiques
Réponse à des aspirations contenues
Pétillement et sourires extatiques
Et cloisonnement de l’écho soutenu

Travail et agencement de la vie
Séparation de nos envies
Parfois le temps n’y fait rien
Souvent le temps nous retient

Lune et l’autre se ressemblent
L’une pleine,

Chrysalide

Je fais un bras de fer pour m’en sortir.
Je commence à peine à apprécier les beaux jours qui éveillent les sens
en moi et j’écoute bien les voix alentours.

Je ne deviens pas plus une fille qu’une fourmi devient papillon.

Et voilà qu’il y a des gens dans ma vie. Voilà qu’il y a des gens,

A l’aube

Je déverse mes sensations grises sur papier pendant que mon âme se réchauffe.

Un peu comme un bras ou une jambe écrasée qui reviennent à eux avec des picotements un peu partout.

Deux fils

Moi qui aime être tenue par deux fils d’araignée fins, fragiles mais solides.
Ephémères et sensibles aux vibrations, on pourrait peut être se demander où les accrocher ?

Je, tu, nous sommes infiniment grands et petits à la fois. Dans tes bras le temps s’étire.
Dans ces moments, je pourrai planter tout pour toi.

traces d’âmes

Il existe sûrement encore quelques traces d’amidon dans nos âmes.
Musculatures véreuses
Trompettes de la renommée
Grâce à la culpabilité, on défavorise les armes pour s’offrir un bon casse croûte.

Retour des morts-vivants

retour des morts vivants
Les êtres humains meurent de peur.

La bave aux lèvres dans les supermarchés
Le teint bleuté

Un coeur trop petit pour battre si vite ?

Mord et hurle

Parfois mon coeur éreinté se répand comme une guimauve un soir d’été sur feu de camp scout.
Ce qui n’est pas beau à voir.
Je ne suis pas toujours prête pour la vie.
Suis une bête étrange.
Suis une bête en cage.
Une grosse bestiole qui écrase parfois les autres par maladresse.

La perpendicularité des masses

Nous ne sommes jamais des héros. Nous ne sommes jamais des victimes. Nous sommes des bipèdes complexes.
Parce que je trouve la vie rouge, je tenterai de mettre en exergue la perpendicularité des masses proportionnellement à l’angle droit de mon fémur.

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