On a beau avoir une belle crinière, on en est pas moins fragiles.

Dans cet hiver nucléaire, tapisser ton cercueil de fleurs et d’oiseaux
Je t’aime et tes doigts se fripent et ta barbe pousse déjà
Déjà me parle de cette baie blanche que j’ai cueillie pour voir le temps s’écouler à travers sa lente décomposition
Tout est ouvert au vent et tout ce qui vole vient se planter dans mon thorax